Ciné Parc

Séances à proximité

Sugères, le Vernet-la-Varenne, Saint-Jean-des-Ollières, Vic-le-Comte... 
Ciné Parc, circuit de cinéma itinérant diffuse tout au long de l’année des films récents, environ 6 à 8 semaines après leur sortie nationale dans une trentaine de communes du Livradois-Forez, dont Sauxillanges. Organisé sous forme de syndicat intercommunal il emploie cinq salariés permanents. La volonté du circuit est de présenter des films de qualité, attendus ou moins attendus, dans l’optique de satisfaire un large public.

Tarifs

Le tout pour un tarif modique : 5.50 €, 3.50 € pour les moins de 18 ans, étudiants, demandeurs d’emploi, carte CEZAM, et la possibilité d’un abonnement à 44 € les dix places soit 4.40 € la séance ! Abonnement non nominatif et sans limitation dans le temps (dans la mesure du raisonnable).

Programmation

La programmation est élaborée par un collège d’une dizaine de personnes, membres du Conseil syndical de Ciné Parc, et rééligibles chaque année. Nous permettons aussi aux spectateurs, via le site internet de Ciné Parc, de nous faire part de leurs envies, qu’on intègre lors de nos commissions de programmation (toutes les 3 semaines). Les enfants ne sont pas en reste avec des séances spéciales qui leur sont destinées comme des séances jeune public ou des ciné-goûters très appréciés pendant les petites vacances scolaires. Les classes de maternelles, de primaires, les collégiens et lycéens voient quant à eux 3 films différents pendant chaque année scolaire, films qui sont présentés, documentés et travaillés ensuite en classe. De nombreuses séances spéciales également proposées sur des problématiques différentes souvent liées à un sujet d’actualité. Chaque association ou collectivité qui souhaite d’ailleurs proposer un moment cinéma dans le cadre d’une manifestation, peut nous solliciter pour que l’on voit ensemble ce qu’il est possible de faire. Dans ce cadre, une saison de "Ciné Discussion" a été élaborée depuis maintenant plus de dix ans dans quelques communes du circuit. Ciné Parc donne aussi la possibilité à toute structure (même extérieure au territoire) de mettre en place des séances de cinéma plein air (prestation payante) sur simple demande. Alors pour ceux qui n’ont pas encore franchi le pas, n’hésitez pas... Et retrouvez nos actions et notre programmation sur www.cineparc.fr

  • Thématique(s) : Réfugiés / Art thérapie
  • Cécile Allegra
  • France - 2023
  • 1h22
  • Long métrage documentaire
  • Résumé

    Survivants de la longue route de l’exil, de jeunes filles, de jeunes hommes, arrivent à Conques, au cœur de l’Aveyron. Là, une association, Limbo, entourée d’habitants accueillants, permettent au groupe de se poser un temps. Ces jeunes sont issus d’Erythrée, du Soudan, de Somalie, de Guinée, de RDC. À Conques, ils marchent, discutent, respirent… Peu à peu, le souvenir de la route s’atténue, et la parole renaît. Alors un jour surgit une idée un peu folle, celle d’une expérience collective. L’histoire commence à l’automne, dans ce petit bout de France, et se termine en juillet, dans l’éclat d’un été. De toutes leurs épreuves, ils feront une chanson.

  • Les critiques

    Interview de la réalisatrice Cécile Allegra sur France Musique : https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/au-fil-de-l-actu/le-chants-des-vivants-de-cecile-allegra-ou-quand-la-musique-repare-les-survivants-7910419

    Les Fiches du Cinéma : « Cécile Allegra capte avec beauté et sensibilité la conception de moments d’intimité qui guérissent du pire pour atteindre le sublime.  » Florent Boutet

Le film

  • Long métrage italien - version originale sous-titrée français
  • 1h58 - 2024
  • Genre : Drame
  • Réalisé par Paola Cortellesi
  • Avec Paola Cortellesi, Valerio Mastandrea, Romana Maggiora Vergano, ...
  • Public : Adultes et adolescent.e.s

Résumé

Mariée à Ivano, Delia, mère de trois enfants, vit à Rome dans la seconde moitié des années 40. La ville est alors partagée entre l’espoir né de la Libération et les difficultés matérielles engendrées par la guerre qui vient à peine de s’achever. Face à son mari autoritaire et violent, Delia ne trouve du réconfort qu’auprès de son amie Marisa avec qui elle partage des moments de légèreté et des confidences intimes. Leur routine morose prend fin au printemps, lorsque toute la famille en émoi s’apprête à célébrer les fiançailles imminentes de leur fille aînée, Marcella. Mais l’arrivée d’une lettre mystérieuse va tout bouleverser et pousser Delia à trouver le courage d’imaginer un avenir meilleur, et pas seulement pour elle-même.

Les critiques

Le Monde : « Si sombre soit-il, et parfois glaçant, le film contourne le drame par l’humour et l’usage d’artifices formels. Conduit avec vitalité, illuminé d’instants de folle gaieté, teinté d’une ironie quasi burlesque, Il reste encore demain se tient sur le fil d’une tragi-comédie qui a le mérite de laisser entendre, au milieu des vieilles voix du passé, l’espoir d’un avenir meilleur.  » V. Cau

Le Parisien : « La force de ce film féministe, c’est qu’il traite d’un sujet sombre de façon très originale, oscillant entre humour, légèreté et drame. Les scènes de violences sont dansées, les personnages font sourire autant qu’ils peuvent nous glacer et le twist final est bien amené. Le film porte un souffle, une énergie qui fait un bien fou.  » Pauline Conradsson

Le point de vue Ciné Parc

Au-delà du succès populaire (5 millions d’entrées en Italie), le long-métrage a suscité de vifs débats en Italie autour du patriarcat et ses racines, entrant en résonance avec le féminicide de Giulia Cecchettin. Le meurtre de cette étudiante de 22 ans, perpétré par son petit ami le 11 novembre 2023, a indigné le pays. La notoriété de sa réalisatrice et actrice principale, Paola Cortellesi, qui a commencé sa carrière comme humoriste à la télévision, a permis à Il reste encore demain de devenir une œuvre populaire et politique, renouant avec une tradition perdue du cinéma italien. Des enseignants emmènent même leurs classes voir au cinéma ce qui est devenu un objet d’intérêt public. « […]  j’ai voulu raconter les actions extraordinaires de toutes ces femmes ordinaires qui ont construit, sans même le savoir, l’Italie. Delia, c’est notre grand-mère, notre arrière-grand-mère. Qui sait si elles avaient envisagé elles aussi un « demain » possible. Pour Delia, « demain » existe. C’est un lundi, un jour précieux, le dernier pour commencer à construire une vie meilleure », déclare Paola Cortellesi

Avant-programme

Court métrage ATARAKSIA réalisé par Marion Sciuto – séance unique à Sauxillanges jeudi 16 mai à 20h

Toute la grotte retient son souffle : le silence est omniprésent, le calme accompagne l’obscurité. Contre la paroi, un mouvement, une forme se dessine. On reconnaît les lignes d’un corps, une femme. Cet être de chair se confond avec les formes et les volumes de la grotte. Sa peau contre la pierre, ses mains cherchent la matière et son lien avec elle. Dans la pénombre, la créature cherche une humanité en abandonnant peu à peu la sienne. Nue, ventre à terre, elle rampe à la découverte de son Soi primitif. À l’intérieur de cette grotte, coupée du monde extérieur, elle fouille dans les abysses de son Être.

Le tournage du court-métrage Ataraksia s’est déroulé durant trois nuits au cours du mois d’août 2022. Au cœur des montagnes de l’Ariège, dans les somptueux boyaux à l’intérieur de la Grotte de Lombrives, Marion Sciuto, réalisatrice, et Gilivanka Kedzior, performeure artiste, ont expérimenté l’espace, la roche, la paroi en quête de l’ataraxie, un état de corps et d’esprit proche du calme absolu. « Ce tournage fut une douce épreuve pour nous tous (10°C sous terre tout de même). Le pilote de drone a relevé le défi de voler sans assistance, l’ingénieur de son a écouté le silence pendant 45 minutes de son seul, au moins, et la performeure ne sentait plus le froid des murs sur sa peau au bout de trois jours, nue, dans cet environnement peu commun. Mais la grotte nous a accueilli tous les soirs, quelques chauves-souris nous ont offert leur spectacle et nous nous sentions en confiance, loin du tumulte de la ville, de la canicule, pendant trois nuits nous ressentions ce sentiment de création libre. » indique la réalisatrice Marion Sciuto.

SEANCE JEUNE PUBLIC

le 25 avril à 15h00

  • Long métrage français
  • 1h40 - 2024
  • Genre : Aventure, famille
  • Réalisé par Gilles de Maistre
  • Avec Lumi Pollack, Emily Bett Rickards, Wayne Charles Baker, ...
  • Public : A partir de 6 ans

Résumé

Autumn grandit dans la forêt amazonienne aux côtes de Hope, un adorable bébé jaguar femelle qu’elle a recueilli. Mais l’année de ses six ans, un drame familial contraint Autumn et son père à retourner vivre à New York. Huit années passent, et Autumn, devenue adolescente, n’a jamais oublié son amie jaguar. Quand elle apprend que Hope est en danger de mort, Autumn décide de retourner dans la jungle pour la sauver !

Les critiques

Le Parisien : « Dans des paysages stupéfiants de beauté, le film raconte une histoire d’amitié touchante entre un animal sauvage et une fillette, tout en portant un joli message écologique. Et les scènes entre le jaguar et Autumn sont totalement bluffantes. » Catherine Balle

Télé 7 jours : « Dans la veine de «Mia et le Lion blanc» ou du récent «Le loup et le Lion», ce spectacle familial engagé et divertissant devrait à son tour séduire le jeune public, par ses belles images animalières et son récit d’aventure bon enfant au service d’une ode à la préservation de la faune sauvage. » Julien Barcilon

Le point de vue Ciné Parc

Le dernier jaguar est indirectement lié à Mia et le lion blanc et son succès un peu partout dans le monde. Gilles de Maistre confie : « Les spectateurs nous demandaient une suite. C’était inenvisageable : la relation entre la jeune fille et le lion s’était arrêtée avec la fin du tournage, et on ne pouvait pas « la reprendre ». Un Mia et le lion blanc 2, était donc exclu… Mais ça m’a fait réfléchir à une autre idée : utiliser le même attelage pour mettre en lumière cette fois la destruction de la forêt amazonienne et le très lucratif et méconnu « trafic d’animaux ». […] Un film où cette cause serait portée par une autre relation hors norme : celle entre une enfant et un jaguar. Le prédateur mythique de la forêt amazonienne, le jaguar, très méconnu, que l’on voit rarement dans les films et une toute jeune fille. Mais comme pour Mia, on devrait d’abord réussir à créer une véritable relation entre eux. C’est ainsi qu’est né Le Dernier jaguar. »

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